Hainowele est connue depuis le livre d’Adolf Ellegard Jensen publié en 1939 ; ce n’était, en un sens, que son rapport de terrain ethnologique effectué au début des années 30 dans l’île de Ceram, chez le peuple des Wemale ; il a pourtant connu un succès considérable, au point que, d’un côté, cela a effacé le sens de divinité dema, tel que Lévy-Bruhl l’avait défini, et c’est la définition de Jensen qui s’est internationalement imposée ; d’un autre côté, le personnage féminin de Hainowele acquit le statut d’héroïne-type en mythologie internationale . Ainsi, Waldemar Stöhr, élève de Jensen et spécialiste des religions de l’Indonésie, a regroupé sous le nom de « mythe de Hainuwele » l’ensemble des récits centrés autour de divinités du type dema. De la sorte, « type Hainuwele » et « dema » sont synonymes.
Il n’existe pas de divinité dema en Europe (malgré A. Carandini, qui fait de Romulus une divinité de ce type, alors que manque dans son mythe l’élément essentiel du mythe qui est que la divinité, une fois morte, donne naissance aux plantes cultivées, voire, en Amérique, aux animaux chassés, etc.).
Pourtant, Hainuwele présente des affinités précises, étroites, et bien problématiques, avec une héroïne grecque, Ariadnè.
Je présente ces affinités en un tableau :
Hainuwele | Ariadnè |
a) le culte : | |
L’élément essentiel du culte est une danse, comprenant neuf couples de danseurs | Ariadnè et Thésée créent à Dèlos la danse du géranos, comprenant une ligne de sept filles et une ligne de sept garçons (et selon Plutarque, le tribut versé à Minôs l’était tous les neuf ans) |
Ces danseurs évoluent en spirale | Le géranos imite la danse de la grue, et se développe en spirales (Plut. : « ses figures imitaient les tours et détours du Labyrinthe, sur un rythme scandé de mouvements alternatifs et circulaires » |
Dans le motif (ci-dessous) de franchissement d’une porte, ceux qui passent à gauche sont les Patalima, « Cinq peuples », et ceux qui passent à droite sont les Patasiwa, « Neuf peuples » | La danse du géranos opposait deux lignes de danseurs. Elle se déroulait autour du Kerátôn, autel fait des cornes gauches de chèvres. |
Hainuwele est au centre, à la neuvième spirale | La danse de Dèlos se déroule devant une statue d’Aphrodite offerte par Ariadnè – et en fait celle-ci est un doublet de la déesse : Ariadnè-Aphrodite était adorée à Naxos et en Chypre. |
Il y avait un arbre au milieu de la porte, et la gauche et la droite se déterminent par rapport à lui | Cf. le Kerátôn fait de cornes gauche ; et Thésée institua à Dèlos des jeux dont les vainqueurs recevaient une branche de palmier |
b) le mythe : | |
Hainuwele déféquait des richesses | Ariadnè est la fille d’un riche, Minôs, aux troupeaux innombrables |
Les hommes, jaloux, tuent Hainowele et l’enterrent | Ariadnè est une morte ; à Chypre, elle meurt après son accouchement, et les femmes l’enterrent ; le motif du meurtre collectif existe dans le mythe : le tribut imposé par Minôs était la conséquence du meurtre de son fils Androgéôs par les Athéniens |
Son père, Awila, trouve son corps, et le partage en morceaux | Dionysos trouve Ariadnè endormie sur la plage de Naxos |
De ces morceaux naissent les plantes cultivées | Dionysos est dieu des plantes |
Awila, à la chasse, suivant son chien, découvre un sanglier portant une noix de coco empalée sur sa défence | Cf. le mythe selon lequel un roi d’Aitôlia, Orestheus, a une chienne, qui accouche d’un morceau de bois |
Le père porte les bras de sa fille à Mulua Satene, chef des Wemale, née d’une banane sauvage à l’époque de la création des hommes | Orestheus plante ce morceau de bois, et il en sort le premier cep de vigne . |
Furieuse, Mulua Satene construit une tour, consistant en une spirale à neuf tours, et dit aux gens d’en franchir la porte | Ariadnè est la déesse du labyrinthe, fait de tours et détours ; tous les neuf ans, les jeunes Athéniens devaient pénétrer dans le Labyrinthe |
Elle dit aux hommes comment venir à elle par la porte de la tour ; ceux qui ne réussissent pas deviennent un animal ou un esprit ; ceux qui réussissent sont les ancêtres des hommes | Ariadnè guide Thésée dans le labyrinthe, pour tuer le Minotaure, un homme-animal (Ariadnè est maîtresse du Labyrinthe et y a mené son élu, Thésée) ; ceux qui ne l’avaient pas pour guide étaient tués et mangés par le Minotaure ; ceux venus avec Thésée sont sauvés |
Satene s’éloigne d’eux, et va habiter dans la montagne des morts, au sud-ouest de Ceram | Dionysos emmena Ariadnè au mont Drios, puis disparut, et nul ne l’a revue. Ce mont est associé à la mort de nourrices de Dionysos, pratiquant là des orgies, lorsque des pirates thraces les attaquent : elles se jetèrent dans la mer |
Le nom de Hainuwele signifie « Rameau de cocotier » ; elle est née d’une palme | Avant son départ pour la Crète, Thésée offre à Apollon une branche d’olivier sacré, entourée de laine blanche |
Jensen a souligné les affinités lunaires de Hainuwele | Dionysos offrit à Ariadnè un diadème d’or, qui fut ensuite placée dans le ciel (c’est la Couronne boréale) . Ariadnè est aussi Aridèla, « Celle qui brille au loin » |
Ce tableau est parlant, mais revenons sur quelques éléments, et d’abord sur Ariadnè comme morte. Elle mourut plusieurs fois, car, selon les mythes, elle fut tuée par Artémis, ou par Persée, ou elle se pendit. Et le mythe, fondamental, de l’union de Dionysos et d’Ariadnè a fait l’objet de diverses versions, y compris par le jeu des métaphores. Pour Hésiode, Zeus octroie à Ariadnè l’immortalité et la perpétuelle jeunesse . On montrait la tombe d’Ariadnè en différentes parties du monde grec, tandis qu’elle est la figure féminine systématiquement associée à Dionysos sur les peintures de vases. Or il est certain qu’Ariadnè épousa Dionysos une fois morte : dans la version la plus ancienne connue, celle de l’Odyssée, Dionysos l’accusait (on ne sait pas de quoi) et Artémis, dans l’île de Dia (Naxos) la perça de ses flèches ; Plutarque lui-même rapporte qu’abandonnée par Thésée, Ariadnè se pendit ; dans une version chypriote (dont l’existence seule montre l’ancienneté de l’histoire : elle remonte à l’époque mycénienne au moins), Ariadnè laissée seule était néanmoins enceinte de Thésée, mais elle mourut à son accouchement ; Thésée revint alors, et institua le culte d’Ariadnè, enterrée dans un bois que l’on appelle le bois d’Ariadnè-Aphrodite. A Naxos aussi on montrait le tombeau d’Ariadnè . A Argos, Dionysos est dit Krêsios, « de Crète », car il aurait enterré là sa compagne Ariadnè, qui était crétoise, la tombe étant dans son propre temple, proche de celui d’Aphrodite Ourania .
Or ces affinités funéraires d’Ariadnè sont au premier plan de l’histoire de Hainuwele. La danse maro a lieu à différentes occasions, mais en particulier lors des funérailles, et son exécution évoque le voyage au pays des morts. On a vu Satene, véritable doublet de Hainuwele, partir s’installer au pays des morts. Hainuwele et Satene sont nées toutes deux d’une plante, toutes deux sont étroitement liée à la danse maro, l’une est morte et l’autre est au pays des morts. Ariadnè, morte, enterrée, réunit les deux figures.
L’ancienneté des héroïnes a été soulignée de l’un et de l’autre côté. Le mythe de Thésée et d’Ariadnè réunit un taureau (le Minotaure, à tête de taureau) et la création de la danse du géranos. Or, une des faces du Pilier des Nautes, à Paris, montre un taureau et trois oiseaux, et cette figure est surmontée de l’inscription TARVOS TRIGARANOS, c’est-à-dire le « Taureau aux trois grues ». Le dessin d’une couverture sur le dos du taureau suggère nettement qu’il est destiné au sacrifice.- Je ne développe pas cette comparaison, cela a été fait ailleurs , mais elle suffit à indiquer que l’histoire de la mise à mort du taureau en relation avec des grues remonte à une antiquité « celto-hellénique », ce qui se compte en millénaires.
Le tableau ci-dessus est plus précis encore si l’on introduit le concept, cher à Claude Lévi-Strauss, d’inversion. Ce sont les hommes qui enterrent Hainuwele, et les femmes qui enterrent Ariadnè : opposition sans doute significative. Et l’on remarque que le sort d’Ariadnè se joue entre deux hommes, Thésée et Dionysos, tandis que les hommes Wemale ont affaire à deux femmes, Hainuwele et Mulua Satene. Le premier est mené par Ariadnè à travers le Labyrinthe, le second la fait disparaître sur le mont Drios, tandis que Satene reçoit les candidats à la mort dans son autre monde qui est un labyrinthe. C’est en Crète un être masculin, le Minotaure, qui, au fond de son Labyrinthe, a fait le tri entre ceux qu’il mange et, à son corps défendant, ceux qui sont sauvés, tandis que c’est par leur comportement face au labyrinthe de Mulua Satene que les hommes sont transformés en esprits (c’est-à-dire meurent) ou non. La différence entre une Hainuwele lunaire et une Ariadnè stellaire est du même ordre. En gros, les Grecs ont mis au masculin ce que les Indonésiens ont mis au féminin : Mulua Satene est la chef des Wemale, Minôs est le roi des Crétois ; le récit grec chante un héros, Thésée, le mythe Wemale chante une héroïne devenue déesse, Hainuwele. Il y a une maîtresse du monde des morts, Mulua Satene, contre un maître du Labyrinthe, le Minotaure. Enfin, une différence notable est que la danse maro est, entre autres, funéraire, tandis que la danse du géranos est initiatique : les jeunes gens qui la dansent sont les futurs citoyens athéniens. Il est à noter que le mythe Wemale obtient un résultat semblable par la sélection mortuaire : ceux qui ont pu franchir la porte dressée par Mulua Satene sont les ancêtres du peuple actuel.
Du côté de Ceram, J. De Vries a rapproché le mythe et les rites de Hainuwele des croyances funéraires de Malekula, dans les Nouvelles-Hébrides (Vanuatu actuel) : lorsque le mort arrive à l’esprit féminin gardien du monde des morts, il découvre un dessin géométrique qu’elle a dessiné du doigt sur le sable. Ce dessin peut l’égarer. Si en revanche il retrouve le bon chemin, il efface la moitié de la figure, et il sait à présent comment il doit faire pour lui rendre sa complétude – le dessin, procuré par l’ethnologue John Layard , et qui est appelé « le chemin », montre un enchaînement de courbes. Si le mort ne réussit pas, il est dévoré par l’esprit. Or, là aussi, il se produit une danse funéraire, dans laquelle le principal corps de danseurs forme la structure d’un labyrinthe, tandis qu’un danseur isolé est le candidat (le mort) traçant son chemin entre eux.
Plus globalement, Hainuwele est, on l’a dit, le type-même des divinités dema, lesquelles sont extrêmement répandues en Asie du Sud-Est, en Indonésie, et en Amérique, répartition dessinant un vaste cercle autour du Pacifique . Une telle répartition remonte au Paléolithique.
Les connexions entre le rite des Wemale et celui des gens de Malekula s’explique aisément : les langues mélanésiennes, dont celles parlées à Vanuatu, sont du même groupe, dit Austronésien, que les langues indonésiennes. Il y a donc des connexions, certes encore obscures dans le détail, mais attestées par la linguistique, entre les deux populations.
Que d’un tout autre côté, et à bien plus grande distance, le mythe de Hainuwele puisse voir tant de points communs avec celui d’Ariadnè paraît hors d’atteinte explicative dans nos connaissances actuelles.
Rappelons cependant quelques points. D’abord, tous les Indonésiens, et avant eux tous les Mélanésiens, sont nécessairement venus du continent asiatique .
Pour le reste, les mouvements qui ont affecté le continent asiatique durant le Paléolithique sont encore dans l’obscurité. Mais c’est encore la linguistique qui fournit quelques indices. Depuis Humboldt, de nombreux auteurs ont souligné des affinités entre indo-européen et (ce qui ne s’appelait pas encore) austronésien : Friedrich Bopp (le fondateur de la grammaire comparée indo-européenne) l’a confirmé : il remarque en premier que les nombres « deux » et « trois » sont proches en indo-européens et en indonésien, et compare aussi les pronoms ; Brandstetter , Benveniste , H. Jensen , Tregear , Atkinson , Macmillan-Brown , vont dans le même sens, et les études comparatives sur ce domaine ont continué jusqu’à nos jours .
Sans me livrer ici à un exposé complet sur ce sujet, je me plais à citer un maître de sagesse, Georges Dumézil, qui écrivait, dans un compte rendu de 1958 : en manière de numération, « il est important de noter les groupes linguistiques, très peu nombreux » où des termes appartiennent « à des séries comparables ». Ainsi, « on n’a (« un », « deux », « trois ») qu’en l’indo-européen (*sem-, *d(u)wo-, *trey-) et en malais (malais sa, dua, tiga ; javanais, sa, ru, telu ; la correspondance s’étend au polynésien pour « deux » et « trois », samoan lua, tolu ; maori rua, toru), l’aïnu (š(i)ne), tu, re) » – s’y ajoutent quelques ressemblances du côté du koréen, du caucasique du nord-ouest, d’une langue zapotèque, que je n’ai pas à citer ici .
Autrement dit, nous ne savons pas tout, mais nous savons des choses. Le (petit mais notable) paquet de corrélations linguistiques entre indo-européen et austronésien renvoie à une préhistoire actuellement insondable mais qui, compte tenu de ce que nous savons de l’histoire de l’Eurasie, ne peut que remonter très haut dans le passé, à mon sens au Paléolithique. Que la parenté entre le mythe (et les pratiques liées) de Hainuwele et le mythe (et des pratiques mentionnées dans le mythe : offrande d’une branche d’olivier, labyrinthe, danse du géranos) d’Ariadnè puisse atteindre un tel âge ne pose pas de difficulté : la diffusion même du motif des divinités-dema (ci-dessus), qui corrélie Asie orientale et Amérique, implique que ce thème existait avant que les Amérindiens n’aient passé en Amérique, et donc bien avant les plantes cultivées : le motif précis de la divinité dema donnant naissance aux plantes alimentaires est l’actualisation d’un thème plus ancien où elle donnait naissance aux animaux (et, peut-être, aux plantes cueillies, voir aux éléments constituants du monde). En passant à l’occident, le mythe a perdu tout éléments de type dema, car cela ne correspondait pas à la pensée par exemple indo-européenne. Le lien avec les plantes s’est maintenu par le fait que Dionysos, compagnon d’Ariadnè, est dieu des plantes, aussi bien cultivées que sauvages. Et, si le thème est en fait antérieur à l’époque où les divinités-dema ont donné naissance aux plantes, on rappellera que Dionysos est en relation avec toute une série d’animaux, aussi bien sauvages que domestiques .
L’apparentement entre Ariadnè et Hainuwele ne pose donc ni difficulté logique, ni même difficulté historique. Au contraire, il aide à préciser ce que la linguistique, déjà, faisait entrevoir.
1. Hainuwele : Volkserzählungen von der Molukken-Insel Ceram, Frankfort sur le Main, Klostermann (Ergebnisse der Frobenius-Expedition, 1937-1938 in die Molukken und nach Holländisch Neu-Guinea, Bd. 1.) (rééd.: Hainuwele, New York, Arno Press, 1978).
2. Jensen suivait en fait en cela une étude antérieure, le « rapport d’ethnologie » de Paul Wirtz, Die Marind-Anim vom Holländisch-Süd-Neu-Guinea, Hambourg, 2 vol., 1922-1925.- Les abus de Carandini (ci-dessous) ont amené le latiniste Jacques Poucet à réagir contre ce qu’il considère comme une dérive du sens de dema, cf. « Le fantastique périple des dema, des Marind-Anim de P. Wirtz aux Romains d’A. Carandini. Réflexions sur un mauvais usage de la comparaison ethnographique », 2009, accessible sur Internet.
3. Jensen, 1939, 59-68.
4. Thésée, XXI, 1.
5. Ibid.
6. Myth. Vat., I, 87.
7. Diodore, V, 51, 4.
8. Plut., Thésée, XVIII, 1.
9. Aratos, 71-73 ; Kall., fr. 110, 59-60 Pf. ; A. Rh., III, 1001-1004. Ces auteurs paraissent dépendre de Phérécyde, frg. 148 Jacoby, t. III ; ou d’Epiménide, 3 B 25 Diels-Kranz (A. Rh., t. 2, pp. 140-141).
10. Théogonie, 947-949.
11. Od., XI, 324-325.
12. Plut., Thés., XX, citant Paiôn d’Amathous pour la tradition chypriote.
13. Paus., II, 23, 6-7 ; et sur la répartition des cultes à Argos en ensembles trifonctionnels, Sergent, 2009, 78-83.
14. P. ex. Bernard Sergent, Le livre des dieux. Celtes et Grecs II, Paris, Payot, 2004, 274, 277.
15. Untersuchung über das Hüfspiel Kinderspiel – Kultdanz, Helsinki, FFC 173, 1957, 67-68.
16. « Maze-Dances and the ritual of the Labyrinth in Malekula », Folk-Lore, 47, 1936, 123-170 ; et « Totenfahrt auf Malekula », Eranos–Jahrbuch, 5, 1937, 242-291, p. 274.
17. Le Quellec, Jean-Loïc, et Sergent, Bernard, Dictionnaire critique de mythologie, Paris, CNRS, 2017, s. v. dema.
18. Pour les premiers, l’étude principale est celle de Peter Bellwood, Prehistory of the Indo-Malaysian Archipelago, Sydney, Orlando, San Diego, New York, Londres, Toronto, Montreal, Tokyo, Academic Press, 1985.
19. « Ueber die Verwandschaft der malayisch-polynesisch Sprachen mit den indisch-europïschen », Abhandlungen der königlichen Akademie der Wissenschaft zu Berlin, 5e série, t. XXVII, 1840 (1842), Philologisch und historische Abhandlungen, 171-246.
20. Renward Brandstetter, Wir Menschen der indonesischen Erde, XI – Die Verwandtschaft des Indonesischen mit dem Indogermanischen, Lucerne, E. Haag, 1937.
21. Dans un compte rendu critique du livre de Brandstetter sur la question, BSL, 38, 1937, 211-212, il considère que quelques rapprochements sont recevables.
22. Hans Jensen, « Indogermanisch und Austronesisch », Festschrift für Hermann Hirt, 1936, 133-137.
23. Edward Tregear, The Aryan Maori, Wellington, 1885 ; « The Maori in Asia », Transctions and Proceedings of the New Zealand Institute, Wellington, XVIII, 1885, 3-24. A. S. Atkinson, « The aryo-semite Maori », Transctions and Proceedings of the New Zealand Institute, Wellington, XIX, 1886, 552-576.
25. D. Macdonald, The asiatic origin of the oceanic languages, Londres, 1894 ; The oceanic languages, their grammatical structure, vocabulary and origin, Londres, 1907.
26. M. D. Petrov, « Sur le problème de la parenté entre les langues austronésiennes et les langes indo-européennes », BSL, 69, 1974, I, pp. II-III ; Nors S. Josephson, « Greek linguistic elements in the Polynesian languages. Hellenicum Pacificum », Bibl. der allgemein. Sprachwissenschaft, 2e série, Heidelberg, Winter, 1987, 223 pp. ; Id., « Altgriechische Elemente in der heutige Osterinselsprache », Zeitschrift für Phonetic, Sprachwissenschaft und Kommunikationforschung, 34, 1981, 599-624 ; Isidore Dyen, « Backgrund „noise“ or „evidence“ in comparative linguistics : the case of the Austronesian-Indo-European hypothesis », dans George Cardona et al., Indo-European and Indo-Europeans, Philadelphie, 1970, 431-440
27. Cela vaut aussi pour les langues de indigènes de Formose, cf. Jean Haudricourt, « Problèmes de comparatisme austronésien : la phonologie diachronique des corrélations et la reconstruction du système consonantique », BSL, 59.1, 1964, 105-118, p. 112.
28. G. Dumézil, compte rendu de Pierre Naert, La situation linguistique de l’aïnou – I Aïnou et indo-européen, Lunds Universitets Ǻrsskrift, nouvelle série, 1, n°53, Lund, Gleerup, 1958, dans Studia Linguistica, 1958, 52-55.
29. Cf. Bernard Sergent, Le dieu fou. Essai sur les origines de Śiva et de Dionysos, Paris, Les Belles Lettres, 2016, chap. IV, pp. 129-220 (le serpent le taureau, le bouc et le cervidé, le cheval, la panthère et le lion, l’âne, le sanglier), et ajouter le chien, 114-115.